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Un peu d'Histoire et de théorie

Son origine

Le mot Sophrologie est créé en 1960 par un jeune neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne, Alfonso Caycedo. Caycedo s’intéresse également à la phénoménologie. En 1962, il rencontre le psychiatre suisse Binswanger (1881-1966) spécialiste de cette philosophie. Celui-ci lui conseille de se rendre en Inde afin d’étudier le yoga.

En 1965, Caycedo part en Orient pour un voyage qui durera 2 ans. Il séjournera à l’ashram de Pondichéry où vécut Sri Aurobindo. Il apprendra le yoga dynamique du sud de l’Inde dont il s’inspirera pour créer la relaxation dynamique du 1er degré. Il rencontrera également le bouddhisme dans le nord de l’Inde et finira son voyage au Japon afin de s’initier à l’enseignement Zen.

En 1977, il décide d’ouvrir la profession de sophrologue aux personnes n’ayant pas de formation médicale ou paramédicale. Ce sont les premiers pas de la sophrologie sociale.

Au fil des années 1990 puis 2000, Caycedo modifie sa méthode, son inspiration phénoménologique, ajoute 8 degrés aux 4 premiers degrés historiques, structure sa méthode définitivement en 2001, la réactualise en 2005. 
Dans leur pratique professionnelle, les sophrologues n’utilisent que les 4 premiers degrés.

Ses principes

1. Le schéma corporel

La perception des sensations corporelles est au centre de l’enseignement. Les relaxations dynamiques et les sophronisations ont pour intention positive première de nous aider à percevoir puis affiner notre sensorialité. 
Lorsque nous sommes ‘mal dans notre peau’ ou malade, nous avons une perception négative de notre corps. Nous percevons des sensations inconfortables. Celles-ci sont particulièrement nettes dans les états de stress. Un des tout premiers objectifs de l’entraînement sophrologique est donc de ‘réduire’ le négatif et de renforcer le ‘positif’. Grâce à des mouvements simples, des exercices respiratoires ou des phases de relâchement, nous apprenons à nous libérer de ce qui constitue une entrave et à créer des sensations positives.
La sophrologie considère que le corps et l’esprit ne font qu’un. Ainsi, lorsque nous nous sentons bien dans notre corps, nous avons une meilleure perception de nous-même donc une meilleure image de soi. L’impact d’une activation positive sur le corps est étudié en formation.

2. L’action positive

S’il est couramment admis de nos jours la nécessité d’être ‘positif’, cela n’allait pas de soi dans les années 1960. Il y avait bien quelques auteurs et médecins américains à mettre en avant la valeur de l’action positive (Maxwell Maltz par exemple) mais leurs méthodes étaient très mal adaptées à un public européen voire français à cause de leurs bases religieuses.
Être positif ne signifie pas se convaincre que tout va bien et que le monde est parfait, l’actualité nous confirme le contraire tous les jours. Il s’agit plutôt de faire le choix de vivre plus positivement en dynamisant les sensations corporelles, en développant des sentiments positifs et en faisant le choix de pensées plus sereines. Le développement des méthodes cognitives telles que l’EMDR ou la mindfullness (méditation basée sur la pleine conscience) en est la preuve.
La sophrologie affirme que ‘les choses peuvent être autrement’. Dans le cas d’un étudiant angoissé à l’idée de passer un examen, l’entraînement sophrologique va lui permettre de vivre son corps positivement (relâchement, enracinement, respiration…), de développer ses ressources et de projeter celles-ci dans le futur. Les futurisations sophrologiques sont certainement les techniques les plus efficaces et les plus recherchées par celles et ceux qui viennent en séance.

3. La réalité objective

Chaque sophrologue travaille en respectant la conscience des personnes qui viennent aux séances. Il s’abstient de recevoir des clients qui relèvent de la médecine ou de la psychiatrie.
Et il apprend à chacun à se fixer des buts réalistes et réalisables.

4. Le principe d’adaptation

On ne peut proposer la même approche, la même méthode ou les mêmes techniques aux clients ou aux groupes que l’on reçoit. La sophrologie peut être pratiquée par des enfants, des personnes âgées voire handicapées, des personnes actives, en entretien individuel, en groupe, en entreprise... Il est donc nécessaire d’adapter le discours à la personne ou au groupe que l’on a en face de soi. C’est grâce à l’adaptation que chacun pourra recevoir et comprendre la pratique sophrologique, se l’approprier et se développer personnellement. Certains auront besoin d’approfondir le mécanisme de la respiration ou de s’entraîner plus longuement à la perception de leurs sensations corporelles (lecture du corps). D’autres se verront proposer un travail d’enracinement plus conséquent ou un approfondissement des techniques de relâchement. Dans une demande plus urgente (examen ou entretien dans les jours qui suivent la séance), le sophrologue orientera le travail vers une futurisation ou une sophro-acceptation progressive.
Ce sont l’anamnèse, l’écoute et l’objectif du client (ou du groupe) qui orientent les choix du sophrologue.

 

Ses règles

 

  • Confidentialité ...
  • Responsabilité de soi et de son propre confort. ...
  • Présence active et bienveillante à soi-même. ...
  • Application du principe « Toujours comme si c'était la première fois » ...
  • Liberté d'action et d'initiative. ...
  • Autonomie et respect. ...
  • Lâcher-prise. ...
  • Respect des phases de sortie des séances.
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